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Maison-forte de Pontempeyrat à Usson-en-Forez
 
 

         La maison forte de Pontempeyrat, où vinrent s’établir, il y a trois siècles, les aïeux du grand poète forézien Victor de Laprade, subsiste encore en partie. Elle est située sur la rive gauche de l’Anse, sur la portion du village de Pontempeyrat qui a toujours appartenu au Forez et fait actuellement partie de la commune d’Usson, par conséquent du département de la Loire. Cette maison forte n’a rien conservé de remarquable, au point de vue de l’art et de l’architecture, car elle est abandonnée depuis longtemps par ses anciens maîtres et a été dépouillée de ses boiseries et de ses vieilles tapisseries, par les divers acquéreurs qui l’ont successivement possédée. En 1885, lors de l’élargissement de la route, on dut abattre la façade principale, ce qui fait que le manoir ne se présente plus, au milieu des pins foréziens, sous son primitif et traditionnel aspect. D'après le cadastre de 1824, la maison présentait un plan carré régulier avec cour centrale et tour sur l'angle sud-ouest, devant la tête du pont. Les façades extérieures ouest et est, donnant sur des jardins, étaient à travées, ainsi que la façade reconstruite au XIXe siècle. Les façades extérieures ouest et sud sont actuellement enduites.

Ses plus anciens seigneurs furent les sires de Chalencon. C’est ainsi que nous voyons un fils puîné de Guillaume de Chalencon et de Clémence de Roche se qualifier, de 1330 à 1363, de seigneur de Pontempeyrat. Louis 1er de Chalencon, en mariant son fils Louis avec Antoinette de Rochebaron, lui donne la terre de Chalencon, les châteaux de Saint Pal, Tiranges, Pontempeyrat. Dans son contrat de mariage avec Renée de Courseulles, en 1592, Balthazar de Chalencon se titre de seigneur de Pontempeyrat. Le 29 février 1616, il testa en faveur de son épouse. C’est elle qui dut démembrer la seigneurie et en vendre la majeure partie aux d’Aurelle. Pons II d’Aurelle, seigneur de Terreneyre, était fils de Maximilien et de Philippe de Frétât, petit-fils de Pons Daurelle, notaire royal et bourgeois d’Ariane, et de Louise Mas du Puy, arrière-petit-fils de Jean Aurelle, inscrit au terrier d’Ariane, en 1528. Il épousa en 1578 Françoise du Verdier, fille de Hugues et d’Anne de Loïsse. Il rendit hommage de Terreneyre et autres terres, le 4 mai 1611 fut anobli en décembre 1612 et mourut le 11 avril 1619, âgé d’environ 74 ans, laissant André, qui suit; 2° Pons, seigneur de Reyrat, marié le 9 novembre 1628 à Jacqueline Valette de Bosredon de Rochevert, dont Jean André, marié le 16 août 1656 à Claudine de Vertamy; 3° Pierre, seigneur du Cluzel; 4° Christophe, vivant en 1607; 5° Benoît; 6° Madeleine; 7° Isabeau, mariée à Durand de Mo zac; 8° Philippe, mariée le 2 décembre 1595 à Guy de Rochebaron, fils de feu Jean, seigneur de Montarcher et de Gabrielle de Montchenu; 9° Françoise, mariée en 1605 à Christophe du Bois; 10° Clauda (1605-1674), mariée à Pierre de Brun, seigneur du Bois-Noir.

André d’Aurelle, seigneur de Terreneyre, etc, épousa le 1er avril 1621 Marguerite Perrin de la Corée, née à la Corée le 1er février 1598, fille de Jacques et d’Hilaire de Lévis. Il testa le 24 mars 1638, laissant Pons, qui suit; 2° Jean, vit en 1638; 3° Pierre, seigneur de Villechaize, teste le 17 février 1650; 4° André-Hector, seigneur de la Fredière, né le 29 octobre 1630, marié le 1er septembre 1652 à Catherine de Navette de la Dorelière, fille de Louis et de Françoise de Boulieu du Mazel, dont Louis-Joseph, marié le 27 août 1710 à Françoise du Prat. Leur descendance s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Elle est représentée au XIIe degré par Hugues, comte d’Aurelle de Montmorin Saint-Hérem (par substitution et ordonnance royale du 16 octobre 1816), petit-fils de Jean Simon Narcisse et d’Antoinette de Montmorin de Saint Hérem, et marié en 1880 à Jeanne de Fontenay, dont Calixte, marié à demoiselle de Matharel; Jacques et Edwige; 5° Pierre, seigneur de Villechaize, prieur de Sainte-Marie de Vraye de 1655 à 1687. Pons d’Aurelle de Terreneyre, seigneurr de Terreneyre, Villechaize, Pontempeyrat, Montarcher, Marandière, épousa le 26 novembre1652, Catherine de Pradier d’Agrain, fille de Hugues et de Marguerite de Colomb; puis en secondes noces le 5 septembre 1656, Louise de Lodant, fille d’Alexandre et de Louise d’Arson, d’où Pierre, qui suit; 2° Pierre-Gabriel, marié le 23 janvier 1720 à Charlotte de Courtin; 3° André, prieur de Sainte-Marie de Viaye, mort le 30 janvier 1739; 4° François, marié le 17 février 1714 à Adrienne de Mascon du Chey, fille de Jacques-Gilbert et de Claudine de Flachat d’Apinac; 5° Pons vit en 1667; 6° Jean, seigneur de Terreneyre, capitaine de cavalerie; 7° Françoise, mariée à François de Lodant; 8° Gabrielle, mariée le 13 avril 1693 à Jacques-Marie d’Oradour; 9° Jeanne, religieuse à Langeac; 10° Antoinette-Françoise.

Pierre d’Aurelle de Terreneyre, seigneur dudit lieu, Montarcher, Marandière, Pontempeyrat, etc, (1658-1707), mousquetaire de la Garde du Roi, marié le 1er août 1698 à Marguerite Grolier de Servières, fille de Charles, d’où Charles-Louis, qui suit; 2° Jacques; 3° André-Hector; 4° Jean-Gabriel-Pons; 5° François-Marie; 6° Jacques. Charles-Louis d’Aurelle de Terreneyre, seigneur de Montarcher, Marandière, etc, épousa le 28 août 1726 Madeleine-Marthe de Strada, fille de Jean et de Madeleine du Croc, dont Simon-Narcisse, comte de Terreneyre, né le 29 octobre 1747, chevalier de Saint-Louis, émigré, épousa le 10 juin 1789 Lucie-Marthe de Boisseulh, fille de François et de Madeleine d’Estaing; 2° Marie-Louise, visitandine à Billom; 3° Perrette, mariée le 3 avril 1783 à François du Croc, seigneur de Chabannes, capitaine de cavalerie. Outre les armes décrites, les d’Aurelle ont encore porté d’azur au lion d’or, accompagné en chef de deux étoiles, et en pointe d’un croissant du même. Pierre et François d’Aurelle vendirent Pontempeyrat à Jean Amat. Ce dernier était fils d’Alexandre Amat, seigneur du Plan, maintenu dans sa noblesse le 22 mars 1666, et d’Antoi nette d’Aurelle (mariéele 2 mars 1655, fille de Jean et de Jacquelinede Vertamy), et petit fils de Jacques Amat, marié le 12 avril 1609 à Madeleine de Guibert. Il avait un frère, Jacques-Antoine, co-seigneur des Farges, prieur de Saint-Jean d’Aubrigoux. Jean épousa Antoinette-Françoise d’Aurelle, fille de Pons III et de Louise de Lodant, et en eut Joseph, mort en 1732; 2° Claudine, née le 27 avril 1695, religieuse bénédictine à Vorey. Les armes de cette famille, encore représentée en Dauphiné par les Amat du Villard, sont de gueules à un sénestrochère armé, mouvant d’une nuée d’argent et tenant une épée de même garnie d’or.

C’est autour de 1730 que les Richard vinrent s’établir à Pontempeyrat. Les ancêtres du grand poète étaient à peu près inconnus. Claude Richard, né à Bas-en-Basset le 9 mars 1695, acquit Pontempeyrat et y mourut le 22 mai 1755. Il épousa, en 1725, Marie-Anne Le Forestier de Villeneuve, fille de Dominique-Louis, lieutenant de Pradelles, dont Anne-Marguerite, née le 9 mai 1727, mariée le 3 novembre 1745 à Pierre Mosnier, notaire royal de Craponne, fils d’Antoine et d’Anne Chouvet; 2° Louis-Antoine, avocat en Parlement, maire de Craponne, seigneur de Pontempeyrat, où il mourut le 19 novembre 1760, ayant épousé le 22 novembre 1759 à Saint-Anthême, Anne Chapot, fille de Mathieu, chirurgien, et d’Anne Imbert; 3° Jeanne-Marie, mariée le 15 novembre 1768 à Henri Delort, chirurgien; 4° Jacques Richard du Moulin, seigneur de Pontempeyrat après son frère; 5° Claude Richard de Folleroles; 6° Pierre Richard de Labiée; 7° Marie, née en 1733, religieuse ursuline à Montbrison; 8° Marin, qui suit; 9° Pierre-Bernard, 21 août 1745, religieux cistercien, curé de Pontempeyrat le 3 février 1793. Marin Richard de Laprade (21 janvier 1744-octobre 1797), docteur en médecine, marié le 25 novembre 1777 à Françoise-Elisabeth Dairaud, fille de Pierre-Dominique, marchand orfèvre de Montbrison et de Marie-Christine Chastain, dont Pierre Dominique, 1775; 2° Jacques-Julien, qui suit; 3° Marie-Marthe-Marguerite, 1788, mariée à M. Gaugnelin; 4° Elise, 1790. Jacques-Julien Richard de Laprade (11 juin 1781-19 octobre 1860), docteur en médecine, épousa le 24 janvier 1811 Victoire Chavassieux, fille d’Antoine et de Madeleine Bouchetal, et morte le 10 novembre 1851, laissant Victor, qui suit; 2° Elisabeth. Pierre-Marin-Victor Richard de Laprade (1812-1883), membre de l’Académie Française et l’un des plus grands poètes contemporains; marié le 28 août 1851 à Nelly Esquiron de Parieu, dont Norbert, juin 1852, marié à Marie de Lacroix de Chevrières de Pisançon; 2° Victor, 10 mai 1853, docteur en médecine à Lyon; 3° Hélène, octobre 1854, mariée à Armand Berger de la Villardière; 4° Adélaïde, décembre 1856, mariée à Jean de Sorbier de Pougnadoresse, inspecteur général des finances; 5° Paul, qui suit. Paul Richard de Laprade (1861-1907), avocat, marié à Madeleine de Tomas de Saint-Laurent, dont Pierre-Victor, mai 1902; 2° Jacques-Victor, septembre 1903; 3° Pernette, mai 1905. Les armes anciennes des Richard sont e gueules au chevron d'argent, accompagné de deux étoiles du même en chef, et en pointe d'un besant d'or, quelquefois écartelé: d'or au pont de gueules, maçonné de sable et terrassé de sinople, à cause du fief de Pontempeyrat. (1)

maison-forte de Pontempeyrat 42550 Usson-en-Forez, propriété privée, ne se visite pas.

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    Les Châteaux historiques du Forez par Emile Salomon, Imprimerie de Normand, Hennebont, Morbihan (1916-1926)

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