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Construite au XVIIIe siècle, comme
closerie de vignes sur un magnifique coteau, où se trouve aujourd'hui, le
jardin, qui ouvre une perspective sur le val de Cisse, dans le secteur, le
plus accidenté. Ce jardin montre une réserve d’eau en forme de douves,
alimentée par une source. Ce domaine est parfaitement représenté sur le
terrier d’Onzain (1737-43) et sur un plan de 1749, qui montre tous les
bâtiments actuels à leur place. Les constructions bordées par la route, à
l’ouest, sont disposées face à face autour de la cour: maison de maître d’un
côté, importantes dépendances de l’autre. À l’est, un grand parc. La
closerie s’appelait à l’origine Maupas, du nom de la famille blésoise Herry
de Maupas qui la possédait au XVIIIe siècle. Nicolas Bucheron-Chéron, acquit
la propriété et devint conseiller municipal de Saint-Secondin les Vignes
(aujourd’hui Molineuf) en 1818. Le personnage (1753-1834) est un ancien
marchand du quartier de Blois-Vienne qui a bien réussi commercialement,
politiquement et socialement. Notable, il devient conseiller municipal à
Blois depuis l’époque de la Révolution, jusqu’au règne de Charles X, sans
interruption. Il parvient aussi à devenir membre du Tribunal de Commerce et
de la Chambre d’agriculture. Gros propriétaire, il avait acquis comme bien
national, l’abbaye des Clarisses de La Guiche. C’est à Nervault, qu’il
reçoit, en 1810, le célèbre abbé David-Nicolas Polier, pour fêter son
rétablissement. En 1871, madame Piet, héberge tous les enfants de Molineuf
dans une partie de la closerie, pendant que les Prussiens pillent et volent
les maisons des habitants de la commune. (1)
manoir de Nervault 41190 Valencisse, propriété privée, ne se visite pas.
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