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En
1150, Dalmas et Géraud de Grospierres sont templiers de Jalès. En 1193,
accord entre Raymond V, comte de Toulouse, et Nicolas, évêque de Viviers.
L’évêque Nicolas et le chapitre donnent notamment en échange au comte
Raymond ce qu’ils avaient au château de Grospierres. En 1210, l’évêque de
Viviers, Bumon, et les chanoines révoquent la transaction précédente et
demandent la restitution du castra de Grospierres. En 1319, donation faite
par Alazacia de Grospierres, veuve de Gaucelin de Grospierres, coseigneur de
Grospierres, en faveur de Thomas d’Orcières, son frère. Le château est
implanté sur un relief dominant la vallée du Chassezac dont les terroirs du
lit majeur sont occupés depuis l’Antiquité. Le site est constitué d’un
étroit pointement calcaire surplombant d’une dizaine de mètres une
plateforme rocheuse, la basse-cour, protégée par un rempart dont on perçoit
encore quelques vestiges informes et peut-être une porte au sud. Sur le
point le plus haut du site s’élevait une petite tour quadrangulaire. Des
pans de maçonneries, montées au mortier de chaux, ainsi que d’abondants
pierriers, sont visibles dans la basse-cour. En contrebas du château s’est
développé dans le courant du XIIe siècle, un village castral avec le
château, il forme le castrum de Grospierres. Ce village ne sera abandonné
que dans le courant du XIXe siècle. Lors de la visite en 1615 par les
représentants de l’évêque de Viviers, l’église Saint-Pierre du Chastelas est
complètement ruinée.
château du Chastelas 07120
Grospierres, propriété privée, ne se visite pas, vestiges.
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