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La première mention d’un
seigneur de Gironde, Arnaud se trouve dans un cartulaire de Conques aux
environs de l’an 1080. Cette première famille devait se maintenir à Gironde
jusqu’en 1330, c’est elle qui à l’intérieur du château a fondé la première
chapelle. C’est le Seigneur du Bec d’Ambez Arnaud IV de Gironde qui au début
du XIIIe siècle fut pressenti par le Roi d’Angleterre pour départager les
riverains de la Dordogne et de la Garonne, se disputant pour savoir comment
devaient se nommer l’estuaire après la réunion des deux rivières. Il ne
trouva pas d’autres choix que de l’appeler Gironde. Vers 1330, la dernière
héritière des Gironde épousa Bertrand de Bégon le bailli de Rodez. Leur
fils, Bégon II allait être chassé de Gironde par les troupes durant la
guerre de Cent Ans et contraint d’aller combattre pendant huit ans en Italie
comme mercenaire. ers 1580, la veuve du dernier des Bertrand de Bégon épouse
Gaspar de Felzins, fils cadet du seigneur de Monmurat, qui porte le titre du
premier baron du Quercy. Ces Felzins demeurent à Gironde jusqu’en 1907. Ce
sont eux qui ont reconstruit le château entièrement détruit par un incendie
le 12 Août 1676. La Révolution a ruiné sans retour la famille de Gironde: en
1907, les deux dernières comtesses, Clara Maurs, veuve du vicomte Théodore
de Felzins, et sa fille Praxède, vendent le domaine à Louis Panassié né en
1860 à Decazeville. Son fils, Hugues Panassié lègue la chapelle à l’évêché
de Rodez et en 1952 vend le château aux oeuvres sociales de la ville de
Constantine. Louis Marie Antoine Panassié (ingénieur des Mines), selon son
désir, a été inhumé à Gironde. Le château a été offert ensuite à une famille
française, les Troussel moyennant leur départ d’Algérie, ce sont Madeleine
et Henri Troussel qui le revendent à la famille Desprat, l’actuel
propriétaire. Le 10 Octobre 1970, la foudre s’abat sur les toitures et les
embrasent. La demeure détruite, fut reconstruite grâce à l’obstination du
propriétaire, Roger Desprat, qui après quelques semaines de résidence dans
ce lieu, s’est pris d’un fort attachement pour l'édifice. En 1971, c’est au
tour de la chapelle de subir l’outrage du feu. C’est l’abbé Raymond
Lacassagne qui est à l’origine de sa restauration et qui veille à
l’amélioration de ses abords.
château de Gironde 12300 Saint Parthem, propriété privée, ne se visite
pas, visible de l'extérieur.
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