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Le mandement et Châtellenie du Chambon
relevait en appel du Bailliage de Saint-Flour pour les paroisses de Cézens
et Paulhac en partie. Sa justice ordinaire relevait du Chapitre cathédrale
de Saint-Flour, elle était de droit écrit en ce qui concernait les mariages
et les successions. La seigneurie du Chambon est reconnue relever de la
Vicomté de Murat et en arrière-fief de Carlat. Il avait appartenu, au XIIIe
siècle à une famille de ce nom, qui prirent par la suite celui d’Enterroches.
Armand de Chambon vivait en 1282. Etienne de Chambon, fils du précédent, fut
du nombre des vassaux nobles qui reconnurent, en 1282 relever de Carlat en
arrière-fief. Antoine de Tournemire fut coseigneur de Chambon en 1450, Rigal,
son fils en 1491. Bertrand fit hommage à l'évêque de Clermont, en 1324 pour
le Chambon, Jarry et autres fiefs qu'il possédaient dans la paroisse de
Paulhac. Julianne de Chambon vendit Anteroche en 1478 à Jean de Traverse,
seigneur de Bressange et de Farges. Ce fut vers cette dernière époque que la
seigneurie échut à Jean de Traverse de Murat, dont les descendants
relevèrent la famille d’Anteroche. Les chanoines de Saint-Flour étaient
aussi coseigneurs de Chambon, du château, du domaine et du moulin, en 1600.
Le chapitre, à cette époque, avait affermé ses rentes et propriétés. Bernard
de Chambon, chevalier, cède ses dîmes "Prédiales et pascales" sur les
villages de Clergial, Ventejoul, Mézières et la paroisse de Paulhac le 12
octobre 1265. Pierre de Chambon en 1351 est seigneur d'Anteroche, il fait
hommage pour les villages de Bressanges, Prathéron, Sauvage à Renaud de Pons
Vicomte de Carlat, lequel en céda le bénéfice à Begon, Vicomte de Murat, à
la suite d'une transaction. On trouve Antoine de Chambon, seigneur du
Chambon à Paulhac, inscrit à l'armorial en 1450. Il est le père d'Ellaine de
Chambon (Ellaine du Trieu), mère de Jean de Traverse. Ce dernier, fin 1478,
achète Anteroches à Jean de Layre et Julienne de Chambon et en prend le nom.
Vendu nationalement en 1790 avec le bois de Lavergne, qui en dépendait, il
fut acheté par Jean Roussille de la Malvieille, devenu plus tard député de
Saint-Flour. Ce château solidement bâti, la plupart du temps inhabité et
presque abandonné, est toujours debout. Mais son intérieur est dans un
délabrement complet. Il n’a d’antique que sa porte arquée et ses croisées
vastes, irrégulières et défendues par d’épaisses grilles de fer.
château du Chambon 15430 Paulhac, propriété privée, ne se visite pas.
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