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Le premier seigneur connu des terres de Véretz a pour nom Josselin en 1190,
la seigneurie dépend de l’Evêché de Tours. La propriété passe à la famille
Coron au XIIIe siècle, puis en 1320 à Guillaume Trousseau. La position du
château de Véretz était excellente et tenta les Anglais envahisseurs, qui
s’en emparèrent, mais l'occupation prit fin au traité de Brétigny en 1360.
En 1361, le château est démantelé. Au plus fort de la guerre de Cent Ans, le
seigneur de Véretz, ierre d’Avoir, est un puissant personnage dont le nom se
trouve associé à celui de Du Guesclin. En 1407, le château appartient à Jean
de L’Isle qui trouvera la mort à Azincourt en 1415. La Touraine est à
nouveau occupée en 1424 et le nouveau seigneur de Véretz, Hugues de Châlons,
Comte de Tonnerre, meurt aussi au combat. Sa veuve épouse Georges de la
Trémoille, lieutenant général des Armées. A cette époque "l’hostel noble de
Véretz" présente l’aspect d’une maison un peu ruinée. Les La Trémoille
n'habitent pas à Véretz, lui préférant le château de Thouars. Jean de la
Barr en hérite vers 1500, il sert les rois Louis XI et Charles VIII. Il fait
construire à Véretz une demeure digne de sa haute situation. Jean de la
Barre suit François Ier dans sa captivité à Madrid. Il meurt à Paris en
1534. Véretz reste à ses descendants jusqu’en 1595, date à laquelle le
domaine est acquis par une vieille famille de Touraine, les Forget. Pierre
Forget continua les constructions et acheta un grand nombre de terres
nouvelles. A sa mort, Véretz passe dans l’indivision puis entre dans le
patrimoine des Bouthillier de Rancé en 1637, famille proche du Cardinal de
Richelieu. L’Abbé de Rancé en hérite avec son frère à la mort de Monsieur de
Rancé en 1653. En 1661, la propriété est vendue à l’Abbé d’Effiat et au Duc
de Mazarin. Par mariages successifs, la terre de Véretz échoit au Marquis
Armand Louis de Richelieu, qui, après son éclatant mariage avec Anne de
Crussol en 1718, obtient du Roi le titre de Duc d’Aiguillon. Durant la
Révolution, le duc émigre. Sous la Convention, les communs servent d’abord
de casernement à la troupe, ensuite il est procédé à l’aliénation pure et
simple du domaine. Acquis pour presque rien par quelques citoyens de Tours,
le château de Véretz est détruit et dépecé malgré les protestations d’un
certain Huet de Tours. En 1836, le comte de Richemont rachète une grande
partie de la propriété et fait reconstruire un château sur l’emplacement de
l’ancienne demeure. En 1878, Madame Drake del Castillo rachète Véretz au
Comte de Richemont, puis par héritage, le château de Véretz passe aux
familles Lenglart et de Maintenant.
château de
Véretz 37270 Véretz, tel. 02 47 50 57 15, les dépendances du château offrent
des appartements en location. Au deuxième étage du château se trouvent les
autres appartements, location de cinq chambres d'hôtes...
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