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Situé à proximité du village, dans un grand
parc planté de plusieurs essences d'arbres et des bassins le bâtiment bâti
au début du XXe siècle, se distingue par l'importance de ses volumes et sa
décoration. Il se compose d'un corps de plan rectangulaire à l'ouest,
flanqué à son angle sud-est d'un pavillon en retour d'équerre avec un
édicule en saillie sur le rez-de-chaussée et surmonté d'une terrasse, logé
dans l'angle sud-ouest formé par les deux corps de bâtiment. Un escalier
latéral est aménagé devant le soubassement appareillé, lequel est en ressaut
sur la façade sud du corps est, permettant l'accès à une grande terrasse qui
se développe devant le rez-de-chaussée. L'ensemble s'élève à trois niveaux,
surmonté de toits à égouts retroussés recouverts d'ardoise. Le corps Est est
en forme de pavillon et le corps ouest à deux pans et croupes, éclairé de
lucarnes. Les ouvertures du corps ouest, disposées symétriquement, en arc
surbaissé, s'organisent en quatre travées de part et d'autre d'une porte
centrale surmontée d'un fronton ouvragé, à l'aplomb d'une fenêtre plus
étroite. Le pavillon est ajouré dans sa partie supérieure par deux grosses
lucarnes, surplombant deux petites fenêtres. Généreuse, la décoration abonde
dans les encadrements d'ouvertures où la brique alterne avec la pierre de
taille, répondant en cela aux chaînes d'angle et aux jambes. La brique se
retrouve également dans les cordons filants séparant les niveaux, ainsi que
dans les modillons qui précèdent la corniche en pierre sous toiture,
laquelle est sommée d'épis de faîtage en zinc, et d'une crête à l'ouest. On
notera par ailleurs les garde-corps en fer forgés des terrasses et du balcon
à l'étage de la travée ouest, les lambrequins ornant les ouvertures en
hauteur, et les piles du portail ouest, reprenant l'alternance de la brique
et de la pierre de taille des façades, surmontée de pots-à-feu. Sur le
cadastre napoléonien le château occupe une parcelle qui est vide en 1836. En
1919, une construction apparaît dans les matrices, alors indiqué à vingt
ouvertures et appartenant à Joseph Ballofet, avoué à Lyon. En 1919, il passe
à Camille Suel, directeur d'usine à Saint-Chamond.
château de la Molinière 38730 Blandin, propriété privée, ne se visite pas.
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