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Chef-lieu d’une châtellenie
attribuée à Raymons VI, vicomte de Turenne, après la mort de son père en
1251, lors du partage des biens sanctionné par une sentence arbitrale de la
reine-mère, Blanche de Castille, Bétaille est rapidement fortifié par son
nouveau suzerain. Les Gasc seront le seigneurs des lieux de 1120 à 1300,
institués dans la place par les vicomtes de Turenne. Cinq générations vont
se succéder à Bétaille. Par héritage, la seigneurie échoue aux Stéphani de
Gigouzac. Arnaud Stéphani, dont la mère était née de Valon, hérita de la
seigneurie de Bétaille et adopta, pour la branche qu’il va fonder à Bétaille
et qui perdurera durant toute la guerre de Cent Ans, le nom maternel. Le
mariage d’une fille avec un Blanchefort fera passer la seigneurie dans cette
nouvelle famille pour trois générations. L'édifice très ruiné a été
construit sur l’emplacement d’un château détruit pendant la guerre de Cent
Ans. Il fut construit à la fin du XVIe siècle, ou au début du XVIIe siècle,
par la famille d’Ambert, qui avait acheté le lieu. Nommé aussi La Garenne,
il comportait un corps de logis encadré par deux tours carrées. Le château,
situé près de l'église, est constitué d'un logis à deux étages flanqué au
sud d'une tour d'escalier de plan carré à l'extérieur et circulaire à
l'intérieur. Le premier niveau est bâti en pierre de taille mais le reste en
moellon. Une cheminée est conservée à l'intérieur au premier étage. La
ruine, en très mauvais état, est envahie par la végétation.
château de la Garenne 46110 Bétaille, propriété de la commune, en mauvais
état, envahi par la végétation en 2006.
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