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Vestiges d'un édifice de la fin du Moyen Age, dont
subsistent un corps de bâtiment avec une porte en arc brisé et une tour dans
la cour. Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, remaniement du premier
corps de bâtiment et construction d'un second adossé au premier, exécution
des cheminées et des plafonds peints, aménagement des jardins avec la
fontaine architecturée à niches et la galerie déplacée dans la cour : ces
travaux ont été réalisés dans les années 1560 (date portée 156),
vraisemblablement par le maître maçon qui a oeuvré au château du Fréchou,
pour Jean Alespée, conseiller auditeur à la Chambre des Comptes de Nérac et
secrétaire de Jeanne d'Albret. Selon la tradition cependant, le château
aurait été construit par Henri Ier d'Albret pour sa maîtresse Marianne
Alespée dans la premiere moitié du XVIe siècle. Mur d'enceinte cantonné de
tours et défendu par des meurtrières datant sans doute des guerres de
Religion. Durant le premier tiers du XVIIe siècle, il est acquis par la
famille Jausselin, devenue par la suite Jausselin de Brassay. Un vestibule
est aménagé devant l'escalier, ouvrant par une porte datée 1644 surmontée
d'armoiries bûchées à la Révolution. En 1734, construction de remises. Avant
1777, date du plan de la vallée de la Baïse, construction du bâtiment
abritant pressoirs à vin et chais (date portée 17-6). Les étables,
buanderie, fournil mentionnés au XVIIIe siècle ont été détruits. Charpente
du logis refaite après un incendie au début du XXe siècle Le château
primitif est constitué par un grand corps de logis rectangulaire, flanqué
sur sa façade nord de deux tours. Une grosse tour ronde a été bâtie à quatre
mètres de la façade sud, à laquelle elle est reliée par un haut mur percé
d'une porte encadrée de pilastres portant un fronton triangulaire. Cette
porte donnait primitivement accès à une petite cour carrée disparue. Les
fenêtres à meneaux sont surmontées d'un fronton triangulaire et sont ornées
d'un ove elliptique convexe présenté dans un cuir. La porte d'entrée du
château présente un entablement à métopes et triglyphes. La grande salle du
premier étage conserve une cheminée monumentale polychromée et des
peintures. Des peintures subsistent également dans le petit oratoire de la
tour nord-ouest. Au rez-de-chaussée, une grande salle conserve un plafond à
solives apparentes, soutenues par deux poutres maîtresses dont les faces
sont peintes de personnages, grandeur nature, couchés. Près du château, un
colombier a conservé l'intégralité de son système d'échelle tournante. A
l'est de la cour se trouvent les restes d'un portail monumental et des
communs bâtis au XIXe siècle.
Éléments protégés MH : les façades et les toitures des dépendances, y
compris les tours et les murs d'enceinte, à l'exclusion des parties modernes
; le colombier avec son mécanisme : inscription par arrêté du 30 mai 1990.
Le château, y compris l'escalier d'entrée, la tour ronde et la fontaine :
classement par arrêté du 19 septembre 1991.
château
de Lagrange-Monrepos 47600 Nérac, propriété privée, ne se visite pas.
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