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Château mentionné dès 1503
(seigneur Jean du Tertre), qui passe successivement aux familles de Bailleul
au XVIIe siècle, de La Grandière au XVIIIe siècle, puis au XIXe siècle à
Achille Doublard du Vigneau, et à la famille de Messay après 1888.
L'essentiel de la demeure date du XVIIIe siècle (aile principale au sud et
lucarnes de l'aile ouest) et du XIXe siècle. L'angle nord-est du logis
constitue une sorte de haute tour flanquée d'une tourelle batie au XIXe
siècle. Elle conserve des peintures murales de Michel Liébaut, beau-frère de
Mme Badel, alors propriétaire du château. Il subsiste cependant dans le
logis des parties plus anciennes, gros-oeuvre de l'aile ouest du logis, et
dans l'angle une cave peut-être du XVIe siècle. Dans le prolongement de
l'aile ouest se trouvent une orangerie et une écurie du XVIIIe siècle,
reprise au XIXe siècle. A l'arrière existe une ferme du XIXe siècle,
comprenant un logement, des étables à vaches, un puits, un fournil... Un
corps de logement, ancien mais très repris, est conservé à l'ouest du
logement de ferme, et un autre a remplacé une grange au début du siècle. Des
porcheries maintenant détruites se trouvaient à proximité. Le parc aménagé
avec de grandes allées régulières, des bois et de vastes étendues de pelouse
date du XIXe siècle. Il conserve également un enclos subdivisé en trois
parties (actuelle roseraie) , qui était à l'origine le potager, du XIXe
siècle. Le puits (avec sa pompe) adossé au mur, le logement du jardinier à
l'est et un petit bassin au sud complètent encore ce potager.
Le logis forme un plan en L, avec dans l'angle une tour à deux étages carrés
couverte en pavillon, où se trouve un escalier tournant en charpente. La
tourelle en pierre de taille de tuffeau n'abrite aucun escalier, mais cache
un passage entre les deux ailes du logis, avec rattrapage de niveau. L'aile
principale au sud comporte un étage carré et un étage de comble, ainsi que
des façades ordonnancées. L'aile ouest est surmontée d'un campanile. Elle
est prolongée par un corps de bâtiment composé au rez-de-chaussée d'un
bureau, d'une orangerie et d'une écurie, avec à côté des latrines isolées.
L'arrière de cet édifice donne sur la cour de ferme ; un escalier extérieur
droit donne accès au comble à surcroit, et un appentis porté sur des poteaux
abrite un puits et le bucher. Au nord, la ferme se développe autour d'une
cour dont le centre est occupé par des étables à vaches. A l'est de la cour
une aile comprend notamment un four, des ouvertures cintrées en briques et
un passage vers un abreuvoir creusé à l'est de la ferme. Le potager est
isolé visuellement du logis par un rideau d'arbres. Il est enfermé dans une
enceinte aux angles arrondis (une partie est détruite) , subdivisé par deux
murs, et traversé par une allée centrale. Une pompe adossée à l'un des murs
se trouve abritée sous un fronton triangulaire en tuffeau. Le château, les
dépendances et le parc, constitué de bois et de vastes pelouses, sont cernés
d'une longue enceinte en pierres.
château du Plessis Anjou 49220 La Jaille Yvon, tel. 02 41 95 12 75,
hébergement en chambres d'hôtes et visite des extérieurs.
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