Ancien manoir datant probablement du XVe siècle remanié au XVIIIe siècle et de nouveau transformé et agrandi vers la fin du XIXe siècle par la famille de la Perraudière. Le parc paysager fut aussi dessiné à cette date et son aménagement fut suivi par le jardinier chef Bedouet. La chapelle, dédiée à Saint Marcou, fut bâtie en 1875.
A l'exception d'une tour d'escalier octogonale hors-oeuvre, il subsiste peu de traces de l'ancienne maison seigneuriale. Le château actuel se compose d'une série d'adjonctions réalisées à partir du logis primitif couvert par une toiture en longs pans et une toiture en croupe pour le corps en retour vers l'ouest. Il est cantonné au sud ouest par un pavillon, avec une tour et au nord est d'un pavillon d'entrée couvert en terrasse. A l'extrémité nord, le dernier corps de bâtiment est couvert par une toiture en croupe brisée. Les communs, développent sur trois côtés de belles arcades plein cintre, où le contraste des matériaux employés sur les piliers et la corniche apporte un subtil effet décoratif. Un jardin potager clos existe toujours avec son puits, son système de pompage pour l'alimentation en eau, le bassin de décantation et la maison du jardinier. La chapelle a été élevée au sud du château, dans le parc. Le corps de logis bâti au sud adopte un style néo-médiéval mélangeant les influences de la fin du gothique (lambris des salles) et du début de la Renaissance (face ouest du pavillon). Au nord, on a choisi des références modernes : si certaines élévations évoquent le néo-Louis XIII du début XVIIe siècle, les refends et la couverture en terrasse du pavillon d'entrée comme le décor intérieur du corps adjacent (dans le style Régence) témoignent de l'engouement de la fin du XIXe siècle pour l'art du siècle précédent. La maison du jardinier est évocatrice du style pittoresque utilisé pour ce type de bâtiment. Avec sa chapelle néo-gothique, son parc à l'anglaise (allées, massifs, bois, petits plans d'eau) et sa longue étable, vestige de la ferme qui jouxtait l'édifice à l'est, le château illustre à travers cet éclectisme architectural, le développement des propriétés segréennes durant le XIXe siècle.

château de la Devansaye 49500 Marans, propriété privée, ne se visite pas.

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