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Le fief appartenait en 1482 à Etienne de la
Chénaie, mari de Jeanne d'Orvaux. En 1625 un procès-verbal d'adjudication
mentionne la maison seigneuriale comprenant un corps de logis, deux
pavillons aux deux bouts, chacun avec un escalier, chambres et antichambres,
cellier et cuisines au-dessous, première cour enclose de hautes murailles,
dans laquelle il y a le logis du closier. Chapelle, grange, jardin, le tout
enclos de bois de haute futaie, fossés, étang, réservoirs, terres et les
métairies de la Haute et Basse-Chénaie, de la Hoderaye et de la Vallée. De
cet ensemble, seules les douves existent encore en 1853. Charles Louvet fait
bâtir un nouveau château en 1856 (date portée sur la façade postérieure).
Charles Louvet est ministre de l'agriculture en 1870. Il fait appel au comte
de Choulot pour un projet de parc réalisé en 1863, dont il ne reste
aujourd'hui aucune trace. Les dépendances du château sont composées de
bâtiments d'époques différentes : un ensemble semble antérieur au XIXe
siècle avec son toit brisé et ses encadrements en tuffeau. Un autre ensemble
est daté 1851. Le château est entouré au sud, à l'est et à l'ouest de
douves et d'un étang côté nord. Le château est composé d'un corps central
flanqué aux angles de quatre pavillons en ressaut. Le bâtiment est doté d'un
rez-de-chaussée surélevé avec en sous-sol les cuisines, d'un étage carré et
d'un étage de comble. La façade principale est organisée selon sept travées
(plus celles des pavillons), les trois centrales étant en léger ressaut et
couronnées d'un fronton avec triple lucarnes. Le premier étage est souligné
par un bandeau de tuffeau et les garde-corps des trois fenêtres centrales et
de celles des pavillons. L'accès à l'intérieur s'effectue par un escalier en
fer-à-cheval. Les trois fenêtres centrales du rez-de-chaussée sont ornées
des initiales du commanditaires et de représentations liées aux activités
agricoles. Un autre accès au château est possible sur la façade latérale
orientale avec également un escalier en-fer-à-cheval. La façade postérieure
est plus sobrement traitée : les travées, qui encadrent le ressaut central
réunissant trois travées, ne sont pas dotées d'appareillage en tuffeau mais
recouvertes d'un enduit ocre. La lucarne centrale porte la date de
construction du château 1856. La façade latérale occidentale est dotée de
fausses baies qui assurent l'apparente symétrie des ouvertures. Le château
est accompagné de bâtiments de dépendances : une partie semble plus ancienne
avec son toit à longs pans brisés et ses encadrements en tuffeau. Elle
abrite étables, écuries, remises, porcheries, granges, cave, chenil...
L'autre bâtiment de dépendance avec des encadrements en brique date de 1851
(date inscrite sur une table de tuffeau insérée dans le pignon principal de
bâtiment) : il abrite des étables, une grange et une partie habitation avec
la lingerie du château : cette dernière est dotée d'encadrements en brique
et tuffeau. A l'arrière un autre bâtiment abrite une étable et des
porcheries.
château de la Chesnaie 49220 Pruillé,
propriété privée, ne se visite pas.
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