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Fils aîné du premier Gouverneur de la Société Générale de Belgique, le comte
Ferdinand de Meeüûs disposait d’une fortune impressionnante qui lui permit,
à partir de 1896, d’édifier un des derniers grands châteaux de l'histoire
architecturale en Belgique. Si les formes de cette vaste construction en
brique et pierre évoquent la Renaissance mosane, la notion de confort, venue
d’Angleterre, y triomphe majestueusement. Ancienne dépendance de l’abbaye d’Herckenrode,
fondée en 1182 par le comte de Looz, la propriété s’étendait sur la lande et
les bois de pin de la Campine. Sécularisée en 1797, elle échut à de nombreux
spéculateurs avant d’être acquise en 1850 par un collègue du premier comte
de Meeüs, M. Rittweger, qui la céda à son gendre, le comte Coghen, ministre
des Finances. Caractéristique de l’époque: la comtesse Coghen fit don d’une
importante bande de terrain à la Société des Chemins de Fer pour avoir le
bonheur de disposer d’une gare sur son domaine. Toujours vendu, toujours
racheté, celui-ci finit par entrer dans le patrimoine des Meeûs en 1896,
pour continuer sa tournée des propriétaires à partir de 1917. Il fut
finalement acquis par la province de Limbourg en 1938 avec 517 hectares de
terrain. On sait le magnifique travail de reconstitution de villages et de
maisons d'autrefois qu'a réalisé la province sur ce territoire. Le château
est devenu aujourd’hui le centre administratif du musée en plein air, ainsi
q'un agréable restaurant.
château de Bokrijk, 1 Avenue Bokrijk, 3600 Genk, tel. +32 (0)11 265 300,
parc ouvert au public, restaurant.
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