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Articulé à une tour d’angle engagée, le corps de logis
date du début du XVIe siècle. Il offre le visage d’une maison forte, mais
reste une maison des champs, qui fut constituée par la famille Deï. Au XVIIe
siècle, le fief tombe dans l’escarcelle des Rouvière. En 1738, Jeanne-Marie
de Rouvière l’apporte en dot à un riche négociant, Paul Gayot-Mascrany de La
Bussière, dont le grand-père, Louis Gayot, a été prévôt des marchands de
Lyon de 1681 à 1683. Le domaine doit dorénavant se confondre avec la
seigneurie de la Bussière, près de Tarare, propriété de la famille depuis la
fin XVIIe siècle. Les Gayot-Mascrany conservent ce manoir aux portes de Lyon
jusqu’en 1899. Sur la façade ouest, côté jardin, on remarquera parmi les
bas-reliefs du garde-corps de la galerie Renaissance au premier étage sous
l’échauguette, une salamandre, souvenir des services que Constance Deï
aurait rendus à François Ier. Cette distinction reste liée aux privilèges
octroyés aux marchands de Lyon par les lettres patentes de 1536, qui
établissent la manufacture des draps, étoffes de soie, or et argent.
château de La Bussière, rue du Buisset, 69600 Oullins, ayant tant bien
que mal survécu à l’installation d’une entreprise industrielle de
luminaires, La Bussière a été acquise par la ville d’Oullins.
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