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Bruailles est situé sur la voie romaine
Louhans-Frontenaud. Selon Lucien Guillemaut : "les fiefs de Bruailles
avaient été autrefois de la suzeraineté de Sainte-Croix, excepté
Chichevières qui était à l'abbaye de Gigny, ressortissant à Louhans pour la
justice". Marcilly, Bruailles et Montagny sont à Antoine de Bretagne au
XVIIe siècle puis à François de Thoisy, également seigneur de Joudes, au
siècle suivant. Au XVIIIe siècle les seigneurs de Chardenoux sont les du
Puget et Patran appartient aux d'Epernay. A cette époque il existe un
château à Chardenoux, à Marcilly (sur une motte) et à Courcelle. En 1856 on
comptait 1203 ha de terres, 318 ha de prés, 553 ha de bois, 1 ha de vignes,
un moulin à six tournants sur La Vallière, quatre moulins à grains sur
étang, deux briqueteries. Le 3 janvier 1773, M. Raviot, vicomte maieur
de la ville de Dijon, épousa à Louhans Melle Armoux d'Epernay, fille de
Claude-Philibert Arnoux de Ronfand et d'Anne-Valérienne Niepce, et l'emmena
à Dijon, où il y eut de grandes fêtes pour les accueillir. Par la suite, la
propriété passa, semble-t-il, par alliance à la famille de Garnier des
Garets (dalles tomballes sous le porche de l'église). Le château de Patran
fut la propriété des d'Epernay au XIXe siècle. A l'entrée du domaine de
Patran, croix de fer forgé à volutes sur socle de pierre et, dominant le
vallon, le château, simple construction quadrangulaire bien construite en
pierre de taille.
château de Patran 71500
Bruailles, propriété privée, ne se visite pas.
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