|
Implantée à
l'ouest du parc, la motte de la Baudinière constituait sans doute au moyen
âge le site primitif du château. Le logis actuel conserve, dans son aile
méridionale qui correspond probablement à un ancien corps de communs, une
cheminée datant du XVe ou du XVIe siècle. Le corps central du logis fut
construit ou reconstruit au XVIIe siècle. En 1790, un projet de remaniement
général du logis par l'architecte fléchois Prosper Simon, ne fut jamais mis
à exécution. Vers 1810, l'architecte Adrien Lusson, probablement épaulé par
Abel Lahure, son maître parisien d'alors dont la signature figure sur
quelques pièces d'archives, entreprend le remaniement de l'aile sud qui
relie le corps à l'ancienne aile de communs. Lusson est également l'auteur
de plusieurs projets pour le parc, dont il subsiste notamment une fabrique à
l'extrémité ouest de celui-ci, élevée après 1825 suivant des plans élaborés
dans le premier quart du siècle. Vers 1816, il construisit la chapelle,
dédiée à saint Blaise, qui se trouvait initialement dans l'aile nord du
logis. Le décor intérieur de la chapelle fut repris vers 1863 par
l'architecte Paul Lemesle. Les peintures murales du choeur furent confiées
au peintre alençonnais Pierre Chadaigne. L'autel fut exécuté vers 1864 par
le menuisier nantais Hermange. En 1882, l'architecte angevin Ernest
Dainville, bientôt remplacé par son assistant René Chauveau, entreprit la
reconstruction totale de l'aile nord. En 1883, le parc fut redessiné par
l'architecte paysagiste parisien E. Busigny. le logis consiste en un corps
central couvert par un toit en croupe. Il est flanqué au sud par une aile
couverte en croupe, elle-même prolongée par une aile en retour d'équerre,
également couverte en croupe. L'aile nord de Dainville consiste en quatre
corps juxtaposés, couverts en croupe ou en pavillon, où se trouve l'escalier
en maçonnerie. Le corps central et l'aile nord présentent un étage carré et
un étage de comble, l'aile sud un étage carré et l'aile sud en retour
d'équerre un rez-de-chaussée et un étage de comble. De plan circulaire, la
fabrique de jardin est couverte par un toit en terrasse. La chapelle est
coiffée d'un toit à pignons découverts.
Éléments protégés MH : les éléments suivants entrant dans la composition du
château de la Bouillerie : l’allée avec ses plantations d’alignement, la
fabrique de jardin néoclassique, la chapelle Saint-Blaise : inscription par
arrêté du 1er juin 2017.
château de la Bouillerie 72200
Crosmières, propriété privée, visite des extérieurs uniquement.
Ce site recense tous les châteaux de France, si vous possédez des documents
concernant ce château (architecture, historique, photos) ou si vous
constatez une erreur, contactez nous. Propriétaire de cet édifice, vous
pouvez enrichir notre base de données en nous adressant un historique
détaillé et des photos pour illustrer cette page, merci.
A voir sur cette page "châteaux
dans la Sarthe" tous les châteaux recensés à ce jour
dans ce département. |
|