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La seigneurie appartint a un noble
Malet de La Dragonnière, en 1436. Dès 1539, Raymond-Hippolyte Chabod de
Jacob a acquis le fief et en a été inféodé. Antoine de Chabod prêta hommage
en 1543. En 1571, Guillaume François de Chabod, comte de Saint-Maurice, de
Jacob et de La Dragonnière épouse Marguerite de Seyssel. Ni lui ni son fils,
Claude-Hiéronime n'habitèrent la Dragonnière, laissée à leurs fermiers.
Après un passage aux Seyssel, par mariage, la Dragonnière revint aux Chabod,
mais la vendirent en 1701 à Jean-Baptiste Costa, comte du Villard, de
Charlier, dont la famille conservera le château jusqu'à la Révolution. A
cette époque, il fut en partie sauvé de la démolition, seule la grosse tour
subit des dommages. Au début du XXe siècle, il fut presque complètement
reconstruit en style Renaissance par son propriétaire M. Le Mire, à qui il
appartenait encore en 1933. Bien entretenu, le domaine appartient à la Sté
Saint-Gobain. L'édifice comporte un corps de logis de deux étages sur rez de
chaussée avec des fenêtres à meneaux, une tourelle en poivrière à gauche et
une tour circulaire couverte de tuiles neuves à droite. Une autre petite
tour ronde est située un peu plus loin à droite.
château de la Dragonnière 73170 Yenne, propriété
privée, ne se visite pas.
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