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manoir de Loubejac
 
 

 Le 11 août 1266 Guillaume de Laroque et et sa femme Marthe font hommage à Henri de Rodez, seigneur de la Vicomté de Carlat, de leur domaine de Loubejac et toutes ses dépendances. La famille de Laroque possède le fief de Loubejac jusqu'au XVIIe siècle. Il passe par suite du mariage, le 6 février 1605, de Jeanne de Laroque, fille de noble Guillaume de Laroque avec Gaspard d'Humières, à la famille d'Humières. Cette famille est originaire de Conque en Rouergue. Gaspard d'Humières, seigneur de Villary, étant décédé peu avant le testament de Guillaume de Laroque, le 11 septembre 1636, la seigneurie passe à son fils puîné François d'Hunières, avec celles de Villarez et de La Calsade. François d'Humières, par un mariage en 1555 avec Marguerite Cat de Rastinhac reçut les fiefs du Griffoul et Bassihlac dans la paroisse de Raulhac ; une donation lui apporte de plus en 1650 le domaine de Goulèze. Il possédait des fermes dans plusieurs villages, dont Alhospeyre, Lagarde, la maisonade, le Mont. La seigneurie passe après sa mort, le 17 Janvier 1661, à son fils Antoine d'Humières ; celui-ci, seigneur de la Calsade et Loubejac, était compris dans l'arrêt du Conseil d'Etat de 1672, maintenant dans sa noblesse d'extraction à la suite du procès intenté pour Louis de Crévant, duc d'Humières, la famille d'Humières- d'0lmières. Il fit hommage au prince de Monaco en 1668 pour ses rentes et possessions dans les paroisses ds Raulhac, Carlat et Brommès. Vendu comme bien national en 1793, le manoir possédait alors une chapelle, détruite avant 1811 ; le corps central date du XVIIIe siècle; remaniements en 1811, d'après la date inscrite au linteau de la porte principale, et en 1912, d'après la date inscrite au linteau e la porte latérale droite.
La maison dont les abords sont aménagé en terrasse est construite sur une butte dominant au nord le vallée du Goul, en direction de laquelle descend la pente au devant de la façade sud du corps de logis. Les matériaux employés pour la construction sont d'origine volcanique, à l'exception de quelques moellons calcaires sur l'aile ouest. Ces pierres volcaniques sont : la brèche andésitique, le trachyte, le tuf, le basalte - appareil moyen irrégulier plus soigné sur la façade sud du corps central - régulier aux souches de cheminée. Longue 'bâtisse comprenant un corps de bâtiment central rectangulaire allongé, prolongée par deux corps latéraux en léger retrait sur la façade principale et alignée sur la face postérieure. Au corps latéral gauche s'adjoint en profondeur une "abside" semi-circulaire; un four transformé. Dans son état actuel, l'ensemble se décompose ainsi ; un sous-sol partiel, partiellement enterré s'étendant sous les corps central et latéral droit; un rez-de-chaussée complet avec deux murs de refend séparant le corps central des corps latéraux; un premier étage identique; des combles à un niveau pour les corps latéraux et deux niveaux pour le corps central. Des différences de niveaux animent un peu la structure. Les corps central et latéral gauche sont de plain pied à tous les niveaux, sauf celui des combles, mais le corps latéral droit inexistant au sous-sol, est situé plus bas au rez-de-chaussée : ce décalage se retrouve au premier étage qui ne communique pas avec le corps central, décalage nettement accentué au niveau des combles par la différence de hauteur sous plafond entre les corps latéraux et le corps central au point qu'un escalier est nécessaire à leur communication.
Le corps central a sa façade sud en saillie sur les ailes qui le prolongent de part et d'autre. Cette façade comporte deux niveaux; elle est percée à son rez-de-chaussée d'une porte d'entrée au seuil surélevé d'une marche, dont les piédroits sont chargés de pilastres recevant, par l'intermédiaire de chapiteaux profilés de deux bandeaux superposés soulignés d'un quart de rond dégagé par des filets d'arc en plain cintre. Ces claveaux de cet arc sont appareillés sous une imposte vitrée. Sur la clef est gravée la date 1811. Ce portail est abrité sous une corniche saillante dont le bandeau, porté en avant au-dessus d'un quart de rond entre filets et surmonté d'un cavet. Entre les chapiteaux est placé un linteau en bois, sous lequel s'ouvrent deux vantaux en bois inégaux très simples faits de planches percées verticalement, assemblés par trois rangées de clous à tête arrondie. Un anneau en fer forgé en forme de heurtoir en permet l'ouverture. De part et d'autre de cette porte d'entrée sont disposés symétriquement quatre fenêtres à l'embrasement rectangulaire feuilluré. Au premier étage, les fenêtres, au nombre de six, sont percées dans l'axe de la porte d'entrée et des fenêtres de l'étage. Les huisseries des fenêtres sont à petits carreaux. cette façade est abritée par le auvent du toit posé sur consoles profilées d'une légère doucine. Sur la haute pente du toit qui la surmonte sont posées cinq lucarnes de bois réparties en deux rangées. Les façades Sud des ailes ont une élévation moindre que celle du central qu'elles encadrent, Ces façades sont, comme celles de ce dernier abritées sous le auvent du toit posé sur consoles de bois.
L'aile Est présente, sur cette façade deux fenêtres à Chaque niveau ; celles du rez-de-chaussée ont leur cadre feuilluré. Celle de droite, au premier étage est dans l'axe de celle du rez-de-chaussée, tandis que l'autre, rétrécie particulièrement dans le 'bas, est décalée vers la gauche . Une lucarne en bois est posée sur la pente du toit surmontant cette façade. La façade sud de l'aile ouest est également surmontée d'un toit à auvent ou en saillie sur têtes de poutres simplement en quart de rond, et dont la pente porte également une lucarne. Au rez-de-chaussée s'ouvrent une imposte à l'arc en plein cintre, à droite de laquelle fait saillie une pierre creusée en bénitier, et une fenêtre étroite à l'arc en plein cintre et à l'encadrement ébrasé d'un large chanfrein. Au premier étage, une seule fenêtre rectangulaire. Le corps central de l'élévation postérieure s'ouvre en son milieu au rez-de-chaussée par une porte qui ferme sous une imposante vitrée, un vantail de bois fait de planches assemblées verticalement et portant un marteau en fer forgé en forme d'anneau. Deux corbeaux en quart de rond font saillie de part et d'autre de la partie supérieure de la porte. Par suite de la dénivellation du sol de ce Côté le seuil de cette porte est surélevé sur un perron desservi par un double escalier. Les dernières montées et le palier terminal sont limitées par une rampe en fer forgé. Dans la partie centrale en saillie sur l'extérieur par deux panneaux étroits ornés de deux fleurons au pistil ondulé est formé d'un grand panneau rectangulaire au réseau an C et S terminés en volutes disposés symétriquement de part et d'autre d'un motif central. Au rez-de-chaussée a'ouvre également une fenêtre rectangulaire, a gauche de la porte d'entrée, une fenêtre rectangulaire de mêmes dimension au cadre feuilluré s'ouvre à l'étage dans l'axe de la porte d'entrée. La toiture dont l'auvent est soutenu de même qu'au Sud présente deux lucarnes sur le côte. L'aile Est présente de ce côté une façade dans le prolongement de celle du corps central. Cette façade est seulement percée au niveau antérieur, d'une fenêtre rectangulaire et d'une petite baie étroite à l'arc approximativement en plein cintre. L'aile ouest a sa façade nord en retrait d'environ 70 cm sur celle du corps central. Toutefois, elle présente à son rez-de-chaussée l'importante saillie de l'ancien four à pain qu'un mur relie, en avant de la façade, à l'angle du corps central, ce qui ramène au rez-de-chaussée, ce retrait à 12 cm seulement. Ce mur porté en avant, au niveau du rez-de-chaussée, entre le four et le corps central est percé d'une petite fenêtre haute, chanfreinée, en plein cintre. Il porte un toit en appentis. Le bâtiment du four a été récemment percé au côté ouest d'une fenêtre. Au niveau supérieur de cette façade nord de l'aile est percée une petite fenêtre en plein cintre.
Le corps central est couvert d'un toit à deux longues pentes coupées sur chaque côté par un pan triangulaire donnant avec elles des croupes surmontées d'épis en terre cuite vernissée terminés en boule (dont l'une amortie par une croi×) outre les lucarnes posées sur ce toit., signalées sur les élévations sud et nord, les pans est et ouest portent également une lucarne. Les deux longues pentes des ailes latérales joignent de part et d'autre celui de la partie centrale : d'un niveau inférieur où ils sont pénétrés par des souches de cheminée, l'appareil régulier, à deux étages en retrait surmontant le corps central, à ses extrémités. Les toits des ailes se terminent, à l'extrémité opposé au corps central, par un pan coupé triangulaire formant une croupe, ici aussi surmontée à un épi en terre cuite vernissée. Les bords des toits du corps central et des ailes sont relevés par des coyaux .

manoir de Loubejac 15130 Carlat, propriété privée, ne se visite pas.

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