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Le 20 décembre 1629, François
Joly, conseiller secrétaire du Roi, audiencier en sa chambre du parlement de
Bordeaux, cédait sa métairie des Naudinières à Pierre de Vassal, écuyer,
sieur de La Simandière. François Joly, seigneur et châtelain de Saint-Eugène
dut contester cet acte par la suite car un arrêt du parlement de Bordeaux,
du 7 juin 1631, lui faisait "inhibition et défense" de troubler Pierre de
Vassal en la possession et jouissance de la métairie des Naudinières. Un
autre arrêt de 1633, fait mention de la vente de "la maison noble des
Naudinières", en 1629. La famille Vassal conserva le logis pendant une
centaine d'années. Le dernier représentant semble avoir été Fleurimon de
Vassal, écuyer, fils de François, seigneur des Naudinières, et de Louise de
Bureau, épouse en secondes noces d'Henri de Gallet, écuyer, seigneur de
Thaims. Fleurimon de Vassal avait épousé Magdeleine de Bonnefoy, fille du
seigneur de La Grassière, veuve en 1746. La date de 1635, encore visible sur
la construction, se distinguant par une tourelle dérasée qui servit un temps
de fuie, permet d'attribuer la construction du logis à Pierre de Vassal, sur
l'emplacement de l'ancienne métairie qu'il avait sans doute fait anoblir dès
avant 1633, comme semble le mentionner le terme de maison noble des
Naudinières, employé dès cette date.
Le domaine comprend trois ensembles de bâtiments répartis autour d'une cour.
Les dépendances, en partie transformées en logements, se trouvent au nord et
au sud. Le logis est placé à l'est de la cour. Un ancien pigeonnier, au toit
arrasé, se trouve à l'angle nord du logis. Il présente un larmier sur tout
son pourtour, en hauteur et, côté ouest, deux paires de boulins à pigeons.
De plan rectangulaire, le logis, double en profondeur, est couvert d'un toit
à croupes, orné d'un épi de faîtage. Il comprend un rez-de-chaussée et un
comble. Orientée au sud-ouest, la façade principale, présente trois travées
d'ouvertures, réparties de manière ordonnancée de part et d'autre de la
porte centrale.
manoir des Naudinières 17410
Saint-Thomas-de-Cônac, propriété privée, ne se visite pas.
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