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Le manoir dit maison noble, puis château
Larue ou Razac est mentionné par les textes depuis le début du XVIIe siècle.
Entouré de vignobles, il semble être composé de dépendances disposées selon
un plan en U dont l'aile nord est percée d'un corps de passage, dont le
logis ouvre vers la cour. Une allée mène depuis le corps de passage vers un
embarcadère établi sur la Dordogne et une autre au sud vers la route du
chemin de la Vie. Le manoir reste dans la famille de Gombaut jusqu'en 1832.
Décrite vers 1868, la demeure est composée de trois corps de bâtiment dont
le principal est précédé d'une terrasse avec escalier extérieur. En perdant
sa fonction seigneuriale, la demeure, ses communs et ses dépendances
agricoles ont subi des modifications. Elle présente actuellement un logis
principal dont les parties les plus anciennes semblent dater du XVIe siècle
comme l'indique une baie. La toiture, les élévations et l'intérieur de ce
bâtiment sont remaniés aux XIXe et XXe siècles ; il n'y a plus de terrasse.
Les dépendances sont constituées de divers corps de bâtiment à l'origine du
XVIIe siècle mais remaniés et parfois surélevés au XVIIIe siècle comme
l'indique la date porté 1763 et au XIXe siècle. La pièce à l'étage du corps
de passage est agrémentée d'une cheminée du début du XVIIIe siècle. La
chapelle est aménagée à cette époque ; elle était couverte d'une voûte en
brique et possédait une ornementation stuquée actuellement ruinées. Des
bâtiments sont détruits pendant la guerre de 1939-1945 et des aménagements
intérieurs sont réalisés dans le logis et les dépendances durant la deuxième
moitié du XXe siècle, date à laquelle des grilles de clôture ont été
déplacées vers Bourg-en-Gironde. Le corps de logis et les dépendances
gardent de si nombreuses traces de bâtiments plus anciens qu'ils confirment
la disposition d'origine de l'ensemble des bâtiments en carré inachevé.
Entouré de vignes et de prairies, le manoir dit château Larue est situé près
de la Dordogne non loin du village. Un corps de bâtiment de plan barlong et
les vestiges d'une chapelle ferment partiellement une cour carrée formée par
trois autres bâtiments. L'aile septentrionale, donnant vers la Dordogne est
percée d'un corps de passage formant pavillon, depuis lequel une allée
conduit aux vestiges d'une cabane et d'un embarcadère établis sur la berge
de la rivière. Une autre allée longe vers le sud d'autres bâtiments
agricoles récents. Un escalier extérieur conduit à l'étage du corps de
passage que des canalisations d'eau en pierre traversent au rez-de-chaussée.
Un four occupe une partie de l'extrémité du côté nord. Deux autres escaliers
droits permettent d'accéder aux parties plus élevées des côtés occidental et
méridional. Le mur extérieur du coté méridional porte les traces d'une vaste
cheminée à l'étage ; un contrefort soutient l'angle sud-ouest et un fruit
renforce la base de la maçonnerie. Ouvrant vers un ancien jardin, une
clôture avec portail joint l'extrémité de la chapelle qui est située dans un
bâtiment partiellement ruiné comprenant aussi un logement ou un atelier. Un
puits, à mur de margelle bombé constitué de sept dalles hautes de 90 cm, est
situé entre la chapelle et l'extrémité orientale des dépendances. Tous les
murs sont constitués de moellons sauf les parties surélevée, en pierre de
taille. Les toits sont couverts de tuiles creuses hormis celui du corps de
passage revêtu de tuiles plates. Le logis et les dépendances présentent une
élévation à un étage de niveaux différents sauf le côté septentrional qui
s'allonge en rez-de-chaussée. Des corniches plus ou moins moulurées forment
les seules ornementations des bâtiments ainsi que les rampants à crossettes
qui ornent un pignon des dépendances et une lucarne du logis. La plupart des
baies ont été remaniées ; quelques-unes sont entourées de moulures. Les
longs bâtiments sont abrités par des toits à deux pans terminés par des
croupes ou des pignons couverts ; un corps se distingue par un pignon
découvert. Un toit à croupes couvre le logis et un toit en pavillon protège
le corps de passage. L'intérieur du logis est remanié ainsi que celui des
dépendances aménagé selon les activités agricoles successives : viticulture
et élevage. Une cheminée en pierre et des entrées pour les pigeons
agrémentent l'étage du corps de passage. Les bâtiments constituent un
ensemble spatial remarquable.
manoir de Larue, avenue Max Decourt, 33810 Ambès, propriété privée, ne se
visite pas.
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